• Et je repartirais

     

    Et je repartirais.
    Des résolutions pleins la tête mais l’abandon au bout du fil.
    Une terre qui tourne, des gens qui marchent. 
    Rien ne changera.
    Mais, pourquoi cela changerait-il ? 
    Ce ne serait pas marrant sinon. Mais malgré ce néant de résolution, malgré mon très prévisible et prochain abandon, je reste, et je tiens. 
    Les tuiles peuvent bien tomber, je resterais.
    La charpente peut s’effondrer, je resterais.
    Tout autour de moi peut d’écrouler : je resterais.
    Parce-que, malgré tout, je m’accroche. Tu sais, j’essaye vraiment. Mais c’est dur. Dur de se dire, que, de toute manière, rien ne changera. 
    Utopie en soit que le changement. Stupidité chronique que l’évolution. Le temps passe, mais les gens ne changent pas. 
    Pourquoi changeraient-ils ? 
    Ce ne serait pas marrant de toute manière.
    Le changement fait peur. Tant le cri haut et fort, peu l’assument réellement.
    Moi je ne changerais pas. J’ai déjà essayé. Je n’y arrive pas. 
    Tu peux me trouver tous les défauts du monde. Tu peux me haïr ou m’aimer. Peu m’importe tu sais. 
    Parce-que, quoiqu’il advienne de ce monde qui ne veut pas changer : je resterais. 
    Tu sais, envers et contre tout : je resterais. 
    Pour toi. Pour lui. Pour elle. Pour eux. 
    Mais surtout pour moi. 
    Et quand je serais lasse. Fatigué. Alors je repartirais. 
    La tête pleine de bonne résolution, mais … l’abandon au bout du fil, n’est-ce-pas ? 

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