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    A écouter avec le lien musical au dessus.

    Composée par Joe Hisaishi

    Il s'agit du thème de Laputa (Le château dans le ciel) 

    Film d'animation d'Hayao Miyazaki

     

     

    Le plus prestigieux ballet au monde.

    La reine d’Angleterre, la  Dame de France, Le Grand roi de Russie, les princes d’Italie, les valets du nouveau monde …

    Tous sont réunis en ce jour.

    Dictateurs, démocrates, indépendantistes ou encore Tyran, ils sont partis en quête de nouveau traité de paix, de demande en mariage ou encore d’accords commerciaux, leur unique but étant la domination.

    Cette soirée, bercée par les méandres d’un orchestre diabolique, dévorera les cœurs remplis d’avarice de ces Hommes.

    Convoitant le pouvoir, ils seront eux-mêmes contrôlés.

    Ils danseront leur ultime représentation.

    Au gré du son, au gré du dernier accord, au gré de la mélodie, la vie quittera leur corps.

    La scène sera parfaite, noyée sous un ciel sans nuage, où la nuit impose son règne, où les étoiles lui obéissent.

    Car tel un véritable marionnettiste, c’est l’orchestre qui mène la danse.

    Et quand sonnera la dernière note, nos hôtes rendront leur dernier souffle.

     

    Le début.

    Solo au piano.

    Solitude. Tristesse et regret.

    L’argent ne fait pas le bonheur.   

    La suite panique, laissant ainsi aux violons le libre accès à ce morceau démesuré.

    Nos riches compagnons tentent de fuir la musique du diable.

    Mais le violon domine, ignorant presque les supplications du piano.

    Augmentant son volume, se faisant de plus en plus gros, dévorant tout sur son passage.  

    N’ayant la force que de pleurer, le piano perle, imitant les rois dont la couronne se teinte peu à peu de rouille.

    Enfin, nos instruments fou s’entendent et chante ensemble.

    Jusqu’à ce que le violon se décline, pour finir par mourir.

    Le piano triste ne se laisse pas abattre.

    Le piano heureux, fait revivre de sa bonne humeur la symphonie mortelle, en ressuscitant les doux violons aux grands damnes de nos victimes.

    Et les voilà qui se suive au son des maracas et des os brisés qui s’entrechoquent.

    Les adieux tristes et longs prennent peu à peu leur place, pour ensuite être interrompu par la tristesse décadente du violon, jusqu’à ce que celui-ci renaisse de ses cendres, encore plus puissant.

    Il exprime ses dernières volonté et claironne jusqu’à ce qu’il finisse par se séparer dans une puissante saccade, suivit d’un doux murmure. 

     

    L’orchestre de la dernière symphonie a encore frappé.

    Saluant tel des acteurs, ils quittent la scène, laissant derrière eux, l’avarice agonisant.


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